1ère ville pour l’enregistrement d’albums d’artistes congolais. Abrite de désormais célèbres quartiers congolais tels que Château Rouge, Porte de la Chapelle…
Pépinière bouillonnante de création musicale. 2ème agglomération francophone du monde après Paris.
Le véhicule musical pour relier ces deux capitales!
Bienvenus à bord du Paris Kinshasa Express ! Riffs lancinants, sebenes frénétiques, joies et maux du monde chantés avec poésie ou dérision… le Kongo Groove du PKE carbure au diesel pour délier les corps jusqu’à l’enjaillement collectif, mais n’a de cesse d’émouvoir et d’interroger les esprits.
Réuni autour des compositions du chanteur Patrick Mundélé, le combo parisien métissé puise ses inspirations dans la verve de Franco Luambo ou Zao, autant que dans le « sens de la fête » de groupes tels que Zaïco Langa Langa ou Empire Bakuba. Attention, le voyage pourrait bien secouer un peu…
« C’est une Afrique étonnante que celle qui est portée par le Paris Kinshasa Express. Une Afrique liée à l’enfance sans doute, aux métissages, à l’originalité partagée, à l’origine partagée. Une Afrique d’énergies, une Afrique de couleurs. Le Congo chante, le Congo danse, le Congo se bat. Parce que, dans nos téléphones et nos ordinateurs, il y a une terre rare exploitée au Congo, mais le savions-nous ? Parce que, dans le monde entier, les danses et les rythmes doivent beaucoup au Congo, mais le savions-nous ? Et simplement parce que la musique vous entraîne ; ça se voit plus ou moins, mais ça prend les jambes ou le bassin, et on transpire, ils appellent ça Mélomania. »
Marc Verhaverbeke, écrivain
Entre Cécile Cassin, dite Mama Cécilia, et de Patrick Pellé, dit Mundélé , le charme opère. Il y a comme une affinité, une sensibilité, une vibration du corps partagée à l’écoute des musiques congolaises. Une émotion certainement ancrée dans leurs souvenirs d’enfance. Tous deux ont en effet été bercés de multiculturalisme et de métissage intrinsèques au passé de la France.
C’est que « Mundélé »(« le blanc ») a grandi jusqu’à l’âge de 9 ans à « Kinshasa la belle » dont il s’est naturellement imprégné des paysages et de l’atmosphère sensuelle : la musique omniprésente, l’écho des choeurs d’Eglise, la texture du foufou, l’odeur du saka-saka, le gris du ciel, les pluies tropicales et leurs immenses flaques d’eau, la végétation luxuriante… mais aussi la pauvreté visible à chaque coin de rue. Pendant ce temps, Cécile, qui porte en elle la Méditerranée et les Caraïbes, grandit dans un quartier paisible et populaire de Paris 20ème, dans une famille mélomane où l’on écoute autant Brel, Brassens, Nougaro que Warda, Touré Kunda, Pépé Kallé et même Zao!
A l’âge de 10 ans , alors que Patrick est de retour en France, expliquant à ses copains « qu’au Congo on ne joue pas de djembé mais plutôt des bundas », Cécile anime la cour de récréation sur « Yéké-Yéké ». Nous sommes alors en 1988. La « worldmusic »débarque en France.
Quand ils se rencontrent fin 2007, Patrick et Cécile ont déjà tout deux arpenté leur chemin d’artiste: Cécile est partie à la découverte des danses d’Afrique et de sa diaspora, tandis que Patrick a développé son style de guitare, coloré de rumba et de soukouss, tout en se formant au chant lyrique et à l’écriture classique au conservatoire. En 2008, il « redécouvre » la sanza (lamellophone) avec les Frères Makouaya, elle ne le quittera plus! Y compris lors de leur séjour au Congo Brazzaville en 2010, durant lequel ils vont à la rencontre de nombreux danseurs et musiciens: Chrysogone Diangouya, Delavallet Bidiefono, l’illustre Zao, les Très Fâchés, mais aussi feus Antoine Moundanda et Papa Kourand, grands maîtres de la sanza.
Le projet du Paris Kinshasa Express (PKE) commence à se dessiner et Patrick en compose les premiers morceaux dès 2011, inspiré par la richesse de tous ces moments musicaux partagés au Congo Brazzaville mais aussi au Village Mongania, squatt de musiciens en banlieue parisienne, fréquenté par de vieux loups de la scène ex-zaïroise: Lidjo Kwempa , Yves Demukuse, Djudju Che (Viva La Musica), Elvis Kunku (Empire Bakuba), Nono Atalaku (Zaiko Langa Langa)… Certains d’entre-eux participeront d’ailleurs avec Patrick et Cécile à une première expérience musicale métissée donnant un avant goût du PKE: la Cie OK Likembé (2009-2011).
Avec Paris Kinshasa Express , Patrick Mundélé et Mama Cécilia ont a coeur de créer des ponts artistiques, culturels et solidaires entre ces deux capitales cosmopolites et francophones. Dans le premier album paru en 2013, il est aussi bien question de l’héritage mondial de la musique congolaise avec « Merci », de la folie meurtrière au Kivu avec « Coltan na Congo », que de thèmes plus proches de la France comme les idéaux de la République avec « Marianne».
« (un) premier album qui étonne par la fraicheur de l’inspiration, le sens de la mélodie, l’originalité des arrangements« selon le journaliste Luigi Elongui.
Pour la jaquette façon BD (ainsi que pour le site internet), ils font appel à Alain Kojélé, illustrateur issu des Beaux Arts de Kinshasa. Tandis que le clip de « Merci » (2012) sera réalisé par Renaud Barret de La Belle Kinoise dont ils suivent le travail documentaire avec grand intérêt depuis « Jupiter’s Dance ».
Côté concerts, le PKE enjaille pendant deux ans le très « branché » Comptoir Général, repéré par le DJ Etienne Tron. Puis viennent les 1ères scènes marquantes où ils diffusent leur « Mélomania »: Africa Break (Africa N°1), Festival Sunart, Africajarc, Black Summer Festival, Le Tamanoir où ils partagent le plateau avec Mbongwana Star…
Pygmée Jam: Recette ancestrale contre la morosité ! Single extrait du deuxième album « Toza Awa »
BBC Afrique, France 24, Afronight (Telesud), Les Dépêches de Brazzaville, Telerama.fr, Africavivre, Africultures, Afrik.com, Amina, Radios Africa N°1, Vaudou Paname, Black Voices, FPP…